Je rebondis sur cette question et rejoins les préoccupations de notre collègue. Je me réjouis que l'adoption de la loi de 2014 ait permis des avancées significatives, même si de nombreux points restent encore à régler ; la lutte contre la traite des êtres humains fait cependant consensus.
Je salue votre approche pragmatique : vous voulez des résultats concrets, vous souhaitez changer la vie quotidienne, je souscris à cette approche.
Je voudrais vous interroger sur la prévention et la lutte en France contre l'excision et les mutilations sexuelles féminines, question longtemps restée tabou, comme l'a été aussi celle des mariages forcés, bien que l'on estime à environ 50 000 le nombre de femmes vivant en France et ayant subi une mutilation.
Ce problème exige une approche de prévention. Il nécessite également un accompagnement et une prise en charge des victimes. Avez-vous été saisie du sujet de la formation des professionnels médicaux et sociaux ? Selon quelles modalités pourrait-elle se décliner ?