S'agissant de la prévention au sein des établissements scolaires, quand j'étais au Gouvernement, j'avais signalé au ministre de l'Éducation nationale, Vincent Peillon, l'intérêt de procéder à un signalement systématique de l'absence prolongée des jeunes gens, pas seulement des jeunes filles, car des jeunes garçons sont malheureusement aussi mariés de force. D'importants efforts de formation ont sensibilisé les agents consulaires à cette question pour leur permettre d'y apporter des réponses adaptées et d'accompagner ces jeunes. J'insiste néanmoins sur l'essentielle prévention en ce domaine, non seulement pour faire connaître les mesures qui existent, mais aussi pour faire prendre conscience aux jeunes que leur libre arbitre leur permet de s'opposer à un mariage forcé et à toutes ses implications, même si leur décision peut peiner leurs parents.