Intervention de Jean Germain

Réunion du 20 novembre 2014 à 15h00
Loi de finances pour 2015 — Suite de la discussion d'un projet de loi

Photo de Jean GermainJean Germain :

Madame la présidente, monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d’État, madame la présidente de la commission des finances, monsieur le rapporteur général, mes chers collègues, dans un contexte de sortie de crise économique difficile dans toute l’Union européenne, avec une croissance très faible et un endettement public élevé, notre pays doit, à la fois, encourager l’activité économique pour permettre la préservation des emplois existants et la création de nouveaux emplois, assurer un haut niveau de service de la part de la puissance publique et freiner la dépense publique pour maintenir la dette à un niveau acceptable pour nos créanciers.

Réduit à sa plus simple expression, l’enjeu est de ne pas étouffer l’économie en réduisant trop la dépense publique ni de l’étouffer en ne la réduisant pas assez, par un poids trop élevé de prélèvements pesant sur la compétitivité de nos entreprises.

Nous ne sommes pas en récession, mais il nous faut absolument retrouver un niveau de croissance qui permette de relancer l’emploi.

Je salue, au nom du groupe socialiste, le travail du Gouvernement, qui nous propose une diminution raisonnée de la dépense, à un rythme adapté aux négociations au sein de l’Union européenne. J’ai bien conscience que cette politique qui cherche un juste milieu n’est pas la plus spectaculaire. Elle est ainsi plus facile à critiquer par certains, qui disent que l’effort demandé est insuffisant – j’y reviendrai –, ou par d’autres, selon lesquels il serait, au contraire, trop important.

Sortir de l’euro, sortir de l’Europe, sortir de la mondialisation... Et pourquoi pas du système solaire ?

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