Madame la présidente, monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, en cette fin de la discussion générale sur le projet de loi de finances pour 2015, je ne crois pas utile de rappeler une nouvelle fois le contexte économique particulièrement difficile dans lequel notre pays évolue, ni les mesures budgétaires extrêmement contraignantes que le Gouvernement a prises pour y faire face.
Le choix de l’exécutif traduit par ce projet de budget ne peut se réduire à un examen strictement comptable, en faisant mine d’oublier que la France ne doit pas seulement faire face à une croissance atone et à un chômage de masse ; elle doit aussi surmonter dix années de laxisme en matière d’endettement public et d’immobilisme en matière d’adaptation industrielle.
Aussi, à ceux qui pourraient se laisser aller à la facilité de dénoncer un « budget d’austérité », …