Mon intervention s’inscrira dans la lignée de celles des précédents orateurs. Je ne suis toutefois pas certain de rejoindre Jean-Claude Requier sur le plaisir qu’il y aurait à passer un week-end à travailler. C’est volontiers que l’on passe le week-end à Paris, mais autant essayer de ne pas trop le prolonger !
La défense de cette motion comprend bien évidemment des points positifs. À cet égard, je suis d’accord avec le rapporteur général : si nous ne partageons pas la position défendue par le groupe CRC, la critique de la politique budgétaire du Gouvernement nous semble tout à fait intéressante. Tout dépend, ensuite, de la façon de critiquer et, surtout, les divergences surgissent au niveau des solutions préconisées. Nous souhaitons donc que le débat budgétaire ait lieu, et c’est là l’essentiel !
Il est effectivement utile pour le pays que cet examen budgétaire soit réalisé. En outre, cela me semble être le rôle du Sénat. Pendant deux ans, nous avons malheureusement été privés de cette discussion, que nous estimons devoir être menée avec le Gouvernement et avec la majorité à l’Assemblée nationale. Confronter des solutions, c’est aussi faire un pas. Or, trop souvent, le Gouvernement regarde vers son aile gauche à l’Assemblée nationale. Entre le discours et la réalité, il y a plus d’un pas !
Ce sera donc un débat exigeant, permettant de confronter les différentes positions. Nous y sommes prêts et l’appelons de nos vœux !