Intervention de Arnaud Martrenchar

Délégation sénatoriale à l'Outre-mer — Réunion du 27 novembre 2014 : 1ère réunion
Audition de M. Arnaud Martrenchar chef du bureau des politiques agricoles rurales et maritimes à la sous-direction des politiques publiques direction générale des outre-mer et de M. Grégoire Cayé chargé de mission

Arnaud Martrenchar, chef du bureau des politiques agricoles, rurales et maritimes à la Direction générale des outre-mer :

Concernant la pêche, nous avons obtenu des avancées dans le nouveau règlement FEAMP. Les DCP ancrés y sont désormais éligibles. L'enveloppe budgétaire des régions ultrapériphériques a considérablement augmenté en comparaison avec la programmation précédente. En 2007-2013, à 34 millions d'euros du Fonds européen pour la pêche (FEP) s'ajoutait 1,3 million du Fonds européen agricole de garantie (FEAGA) pour compenser les surcoûts des exportations de thonidés de La Réunion, et 3,6 millions pour les crevettes, vivaneaux et poissons blancs de la Guyane. Ces 5 millions d'euros par an passent dans le FEAMP à 12,35 millions d'euros pour compenser la totalité des surcoûts liés à l'utrapériphérificité. Les Antilles deviennent éligibles et toute la production, y compris pour le marché local, est concernée - nous essayons de faire valider des plans de compensation des surcoûts. L'enveloppe globale pour les régions ultrapériphériques est de 34 millions d'euros pour les mesures régionalisables. Les régions d'outre-mer pourront de surcroît bénéficier des aides gérées nationalement, comme celles relatives à l'innovation.

Nous avons obtenu dans l'accord avec l'Amérique centrale des clauses de sauvegarde opérationnelles sur le marché local, même si nous ne les avons pas fait jouer, car les producteurs ont globalement réussi à écouler leur production - excepté, un temps, les producteurs réunionnais de bovins.

Je n'identifie pas les productions agricoles que nous ne parviendrions pas à faire entrer sur le marché américain - sauf peut-être de Saint-Pierre-et-Miquelon vers le Canada, qui tarde à reconnaître notre système zoo-sanitaire, ce qui n'est sans doute pas étranger à la demande française d'extension du plateau continental.

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