Surtout, les Espagnols acceptent de payer plus cher pour consommer de la banane espagnole venant des Canaries. Tout tourne autour de la question du prix. Nous ne cherchons pas à augmenter les capacités de production pour couvrir la totalité des besoins de consommation français car cela ne serait, de toute évidence, pas réalisable. Mais nous travaillons à garantir un prix stable et satisfaisant pour les producteurs qui reste, dans le même temps, suffisamment concurrentiel. Pour stimuler la consommation de bananes en métropole, nous avons sciemment soutenu l'émergence d'une interprofession de la banane. Nos efforts doivent également tendre à changer l'image de la banane pour qu'elle ne soit plus le fruit d'entrée de gamme qu'on trouve chez les distributeurs à moins d'un euro comme produit d'appel.