L'agriculture guadeloupéenne connaît un grand mouvement de diversification qui l'éloigne de la monoculture pour favoriser la complémentarité des filières, l'agroécologie et la rotation culturale. Ainsi, les sous-produits de la canne sont valorisés pour l'élevage et les déjections animales viennent enrichir les sols.
J'en viens pour finir à la question des normes sanitaires et phytosanitaires. Un important travail de mise à jour est réalisé dans le cadre du plan Ecophyto. Malheureusement, beaucoup de problèmes sanitaires que rencontre l'outre-mer ne peuvent être traités convenablement faute d'autorisation des produits nécessaires. Les dossiers d'agrément sont très lourds et coûteux à déposer auprès des instances communautaires. Or, les micromarchés que constituent les collectivités ultramarines n'intéressent pas les grosses entreprises pharmaceutiques et phytosanitaires si bien que nous connaissons beaucoup de situations d'« usages orphelins ».