L'initiative de l'association britannique est intéressante : « Pink stinks », qui existe en Angleterre ou en Allemagne, désigne les jouets sexistes sur les réseaux sociaux.
« Hyper U » et « Super U » en 2012 et 2013 ont réalisé des catalogues qui présentaient des garçons avec des poupons et des filles avec des voitures télécommandées. Certains ont parlé d'inversion des genres, alors que ces images étaient minoritaires, en fait, dans le catalogue. Cette initiative a été perçue comme positive dans la presse et les enseignes en ont pris note. À Noël 2013, Toys?R?Us a supprimé les pages « filles » et « garçons » pour proposer une organisation par types de jouets, probablement suite à cette affaire. En 2013, des critiques violentes à caractère raciste et homophobe ont été émises sur Twitter au sujet d'une image de garçon berçant un poupon noir, ce qui véhicule également des stéréotypes.
Le discours sur l'impact ou l'absence d'impact du jeu sur le développement de l'enfant est donc contradictoire. On s'inquiète par exemple que le garçon qui joue avec des poupons devienne homosexuel. Le contrôle social s'exerce davantage envers les garçons. Les filles peuvent accéder aux jouets des garçons, alors que l'inverse est réprimé.