Par exemple, 70 % des filles jouent avec des poupées et seulement 2 % des garçons. Les fabricants ne sont donc pas enclins à développer des poupées pour garçons. L'équivalent de la poupée, pour le garçon, est la figurine de super-héros. Les produits mixtes sont développés en priorité, et certaines catégories sont « genrées », comme la poupée ou la figurine. Nous avons pour objectif d'ouvrir au maximum les possibilités pour les enfants. La fédération incite les parents à parler avec leurs enfants, à découvrir leurs goûts et à ne pas les freiner dans leurs goûts. Par exemple, nos communications disent aux parents qu'il est positif que les petits garçons fabriquent des bracelets.
Il convient de comprendre que cette industrie souhaite offrir le spectre le plus large de propositions.
Par ailleurs, chaque année, de grandes surprises apparaissent sur le marché, comme les bracelets élastiques qui ne sont pas le reflet d'une démarche marketing. Un inventeur de métier a fabriqué des bracelets et a trouvé un public pour certaines raisons, mais ce succès n'était pas prévu. Il est difficile d'anticiper les modes et les fabricants sont souvent les premiers surpris. Personne n'avait anticipé la mode des poissons-robots par exemple. Dans l'édition des livres, les goûts du public ne sont pas non plus faciles à distinguer.
Selon une étude, deux tiers des parents pensent cependant que la mixité n'est pas assez développée, et demandent une offre plus importante de jouets mixtes. Les fabricants prennent en compte ce retour qui vient de la société.
Le 08/05/2022 à 17:40, aristide a dit :
"L'équivalent de la poupée, pour le garçon, est la figurine de super-héros."
Ce sont plutôt les Playmobiles...
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