Je me fais le porte-parole de Pierre-Yves Collombat, qui m'a transmis la proposition d'étude suivante : « À partir de 2008, le monde a connu une crise financière sans précédent depuis 1929, crise devenue économique, puis sociale et politique dans plusieurs pays européens. L'intervention des États et leur endettement massif ont permis le déblocage du système financier et à celui-ci de renouer avec les bénéfices et, semble-t-il, avec les pratiques à l'origine de la catastrophe. Il s'agirait d'examiner si les différents dispositifs mis en place ou projetés par les pouvoirs publics et les banques centrales dans l'espoir d'éviter le retour d'une nouvelle crise risquant d'être encore plus catastrophique sont à la hauteur des objectifs visés et éventuellement d'envisager les scénarii possibles en cas d'échec. »
Pour ce qui me concerne, j'aurais souhaité, d'une part, prolonger le travail que j'avais consacré au défi alimentaire à l'horizon 2050, d'autre part, trouvé intéressant d'engager une analyse sur l'avenir des transports aériens, domaine en pleine ébullition actuellement, et des compagnies concernées, qui sont aujourd'hui dans une situation très délicate.