Après avoir passé trois années à l'Opecst, j'ai souhaité siéger à la délégation à la prospective parce que je pensais pouvoir y trouver une méthode d'analyse différente. Plutôt que de nous lancer dans une approche sectorielle dite « en silo », j'imaginais que nous pourrions inverser le prisme, privilégier une réflexion globale sur ce que serait la société dans dix, vingt ou trente ans. Après ce temps de discussion, nous serions en mesure de dégager, par un effet miroir, des problématiques communes et transverses. Trop souvent au Sénat, particulièrement au sein des commissions, c'est une vision tubulaire qui prévaut.