Merci d'avoir accepté de participer à cette concertation. Nous souscrivons tous à votre vibrant plaidoyer contre la violence et le terrorisme et nous partageons tous votre volonté d'assurer à Israël des frontières sûres. Pour autant, l'étonnante politique de colonisation nous interpelle. Elle touche non seulement Jérusalem-Est mais aussi, plus discrètement, l'agriculture palestinienne. Cinquante logements ont été récemment construits à Jérusalem-Est, que la partie palestinienne revendique comme sa future capitale. Loin de limiter ces colonisations, le gouvernement a déclaré à plusieurs reprises qu'il souhaitait en accélérer le rythme. Elles sont pourtant contraires aussi bien à la Convention de Genève qu'à la résolution 446 des Nations unies, ou aux nombreux engagements pris par Israël. Les Palestiniens se voient interdire l'accès aux zones dites sous coordination, ce qui les empêche de cultiver des terres qui leur appartiennent. Alors que la récolte des olives fait vivre 100 000 familles, des plants ont été arrachés. S'agit-il vraiment d'une politique de paix ?