Monsieur Requier, la pondération actuelle de ce coefficient est justifiée par le fait que les ensembles intercommunaux les plus peuplés assument souvent des charges de centralité liées à leur rôle d’animation du territoire intercommunal.
En outre, plus un ensemble intercommunal est peuplé, plus il est susceptible de faire jouer la solidarité locale en son sein, en rassemblant des territoires riches et des territoires pauvres.
Le but du FPIC est de favoriser cette solidarité, qu’elle soit mise en œuvre à l’échelle nationale ou à l’échelle intercommunale.
Dès lors, pour ne pas pénaliser les intercommunalités les plus peuplées, il paraît souhaitable de maintenir la pondération de 1 à 2 telle qu’elle existe actuellement pour calculer le PFIA par habitant. En conséquence, le Gouvernement n’est pas favorable à cet amendement.