Je suis tout à fait d’accord avec l’esprit qui anime les auteurs de cet amendement, mais pourquoi la mesure proposée est-elle limitée dans le temps, et pourquoi devrait-elle comporter une condition de taille ?
On entend souvent, dans notre hémicycle, que la priorité doit être de conserver les départements ruraux. Or je puis vous assurer que les mêmes problèmes se posent en région parisienne ! Qui peut croire qu’on améliorera le fonctionnement des collèges en rendant leur gestion à la région dans un territoire de 12 millions d’habitants ? Il est bien évident que le département est plus à même d’exercer une telle compétence. Si on la confie à la région, où sera la proximité ? Et dire que la région a déjà du mal à envoyer un conseiller régional dans chaque lycée !
Les départements de la région parisienne, même s’ils comptent plus de 1 million d’habitants, ont besoin qu’on prête à leur avenir autant d’attention qu’à celui de n’importe quel autre département.
Par ailleurs, il faut le dire clairement, un découpage est aujourd’hui imposé à la grande couronne, puisque Paris et les départements de la petite couronne vont former une belle métropole.