S’agissant de la révision des bases des valeurs locatives, je veux simplement rebondir après l’intervention de mon collègue. Cela fait quarante-quatre ans qu’on en parle ! Certains avaient dit qu’il y avait de quoi faire sauter trois gouvernements au minimum !
Les communes ont à leur disposition un outil, qui est la commission communale, grâce à laquelle on peut réviser les valeurs cadastrales. Très sérieusement, cela se fait. Dans la ville d’Angers, que je connais bien, on a revisité un par un l’ensemble des logements, quartier par quartier. Un phasage est bien évidemment nécessaire, car tout ne peut pas se faire en une seule fois ! Puisque l’État ne procède pas à une révision globale des bases des valeurs locatives, on peut passer par la commission communale.
Par ailleurs, dans le cadre d’une agglomération, il est possible d’instaurer un facteur correcteur : par le biais de la dotation de solidarité, on peut réviser les bases d’une commune prétendument pauvre. Quand vous comparez des pavillons de communes à peu près semblables, vous trouvez des disparités énormes entre les valeurs cadastrales.
Quoi qu’il en soit, pour faire avancer ce chantier, chaque commune doit faire preuve d’une volonté politique. Au train où vont les choses pour ce qui concerne les locaux commerciaux, on verra le résultat dans cinquante ans ! §