La sexuation des jouets n'est pas un sujet pour nos clients. Il y a quinze ans, les marchands de jouets organisaient leur catalogue autour d'une section consacrée au premier âge, une autre aux filles, une autre aux garçons, une autre aux jouets de plein air, et une autre aux jouets vidéo. Ils ont modifié leur formule, pour s'adapter aux changements de la société. Cela n'a suscité aucune réaction chez les consommateurs. Le « Made in France », voilà un vrai sujet qui les intéresse. Comment justifier un nouveau label ? Quel impact aura-t-il sur les consommateurs ? Le marché du jouet est en croissance régulière : + 2,3 % sur les cinq dernières années. La segmentation entre filles et garçons a une valeur ajoutée pour les industriels, même si elle induit des inconvénients pour les commerçants, car cela prend deux fois plus de place en rayon. Nous nous plions à l'approche marketing des industriels, car au final, c'est le client qui décide.