Monsieur le président, madame la présidente de la commission des finances, monsieur le rapporteur général, mesdames, messieurs les sénateurs, permettez-moi de vous remercier des propos aimables que vous avez tenus à mon égard et à l’intention des membres de mon équipe.
J’ai moi-même plaisir à saluer la qualité de nos débats, due aux divers orateurs et à la présidence de la commission, à la fluidité de nos échanges avec M. le rapporteur général, à la présidence de séance et à l’ensemble des services de la Haute Assemblée. Cette discussion budgétaire s’est révélée un bon débat.
Nous parvenons aujourd’hui au terme de notre troisième, voire de notre quatrième rendez-vous budgétaire de cet automne : nous avons examiné ensemble le projet de loi de financement de la sécurité sociale – je me suis efforcé d’être présent lors de l’examen de sa partie « recettes » –, le projet de loi de programmation des finances publiques, la première partie du présent projet de loi de finances et, à présent, l’ensemble du budget pour 2015. D’autres rendez-vous suivront : le premier est prévu dès la fin de cette semaine.
Je dois l’avouer, l’évolution de nos débats m’a quelque peu étonné. Somme toute, à l’issue du vote de la première partie du budget, la majorité sénatoriale ne remettait fondamentalement en cause aucun des choix du Gouvernement.
Certes, le Sénat avait opté pour un changement de méthode sur divers sujets, comme l’allégement de l’impôt sur le revenu des ménages, mais, en l’occurrence, il n’avait opéré aucun changement de volume. Il en avait été de même pour un certain nombre de recettes, y compris pour les chambres de commerce et d’industrie.