Aussi, j’attendais avec une certaine impatience la seconde partie, c’est-à-dire l’examen des dépenses.
Or j’ai constaté à cette occasion une opposition esquissée dès la discussion du projet de loi de programmation des finances publiques.
Mesdames, messieurs les sénateurs de la majorité, vous avez adopté une programmation des finances publiques sans trajectoire budgétaire pour les trois prochaines années. Que vous n’approuviez pas la perspective tracée par le Gouvernement, soit ! Si vous aviez proposé une autre solution, par exemple une trajectoire plus ambitieuse, plus modérée, voire identique, en substituant simplement les efforts des uns à ceux des autres, cette position aurait été concevable. Néanmoins, vous n’avez pas adopté la moindre trajectoire budgétaire.