Portent-elles sur le temps de travail ? Sur les retraites ? Sur la structure de la fonction publique ? Sur les missions de l’État ? Dans ce cadre, quelles missions conserver, quelles missions sortir du périmètre de l’action publique ? Mystère ! Je n’ai entendu que des incantations.
On aboutit ainsi à un solde totalement irréaliste. On ne sait pas si la majorité du Sénat a rejeté les crédits de telle ou telle mission au motif qu’ils étaient trop faibles ou parce qu’ils étaient trop élevés.
Mesdames, messieurs les sénateurs, je souhaite que nous puissions à l’avenir avoir ce débat de fond. Je souhaite que des forces de proposition puissent s’exprimer, non pas simplement pour la majorité sénatoriale, pour l’image de la Haute Assemblée ou pour le plaisir de débattre, mais avant tout pour la clarté dont notre pays a besoin.
C’est ainsi que nous pourrons renforcer le crédit de la parole politique, face à une société qui en doute.