Intervention de Michel Magras

Délégation sénatoriale à l'Outre-mer — Réunion du 9 décembre 2014 : 1ère réunion
Définition du programme de travail de la délégation

Photo de Michel MagrasMichel Magras, président :

Mes chers collègues, comme convenu lors de notre réunion constitutive du 20 novembre, nous nous retrouvons aujourd'hui pour définir un premier programme de travail. Plusieurs d'entre vous ont bien voulu m'informer des sujets qui retiennent particulièrement leur attention et je les en remercie. Permettez-moi d'en dresser un rapide panorama avant de laisser la parole aux auteurs.

Notre collègue Robert Laufoaulu, qui s'est manifesté le premier, nous a signalé quatre sujets : l'impact du dérèglement climatique sur les outre-mer ; la question du foncier ; l'insertion régionale des outre-mer et l'avenir des PTOM à la suite de la nouvelle décision d'association de 2013.

Les deux premiers sujets, la question climatique et celle du foncier, ont recueilli les suffrages d'autres collègues. Jérôme Bignon, aujourd'hui en déplacement à Lima avec une délégation de la commission du développement durable, souhaite ainsi que nous effectuions un travail concernant spécifiquement les outre-mer en vue de la conférence de Paris fin 2015. Notre collègue Vivette Lopez soutient également cette position, de même que Paul Vergès. Comme il nous l'avait déjà fait savoir le 20 novembre, notre collègue Thani Mohamed Soilihi, qui n'a pu se joindre à nous aujourd'hui, a confirmé sa demande relative au foncier dans les outre-mer.

Aline Archimbaud a inventorié trois sujets de prédilection : les enjeux environnementaux, sanitaires et économiques de la pollution au chlordécone, sujet qui concerne essentiellement l'arc antillais ; le projet de grand port de Guadeloupe ; le développement des énergies propres.

Notre collègue Didier Robert souhaite refaire un état des lieux de la continuité territoriale. Charles Revet nous a confirmé tout l'intérêt qu'il portait au développement de la filière pêche. Enfin, Paul Vergès a attiré notre attention sur la question des accords de partenariat économique (APE) conclus avec les pays de l'environnement régional.

Mes chers collègues, l'intérêt de tous ces sujets - et de bien d'autres encore d'ailleurs - est manifeste. Il va cependant nous falloir établir des priorités, mais auparavant je veux céder la parole à ceux d'entre vous qui souhaitent s'exprimer.

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