Plusieurs de nos collègues ont proposé de traiter des conséquences du changement climatique. Je les soutiens mais je vous propose de ne pas nous contenter de mesurer l'impact du changement climatique dans les outre-mer et d'étudier surtout les réponses structurantes et pérennes que nous pourrions apporter à ce phénomène qui frappe particulièrement ces territoires.
Lorsque je proposais d'aborder le thème des énergies propres, c'est dans cette voie d'adaptation des politiques publiques au changement climatique que je souhaitais que nous nous engagions. Il y a là des gisements de développement économique très importants.
Permettez-moi de revenir sur la chlordécone. Certes, cette pollution ne concerne que quelques territoires mais elle demeure un enjeu sanitaire sérieux qui n'a toujours pas été réglé et, de surcroît, un enjeu économique majeur pour l'agriculture et pour la pêche. Se pose, en particulier, la question des compensations à apporter à raison des interdictions de culture et de pêche prononcées. Se pose également la question de la recherche, puisque nous ne disposons pas encore de solutions pour dépolluer les sols et les eaux.