Je retiens, comme vous, le changement climatique comme priorité. Je partage sans réserve votre point de vue : sensibiliser la conscience nationale aux enjeux de l'outre-mer est essentiel et c'est la raison d'être de notre délégation, structurellement duale. Il est vrai que nos problématiques propres sont insuffisamment comprises et prises en compte à l'échelon national. Le recours aux ordonnances, si fréquent dans toutes les matières touchant à l'outre-mer, en est un symptôme flagrant en dépit de certains progrès récents.
Je connais bien la question du tourisme puisque j'étais moi-même l'auteur d'un rapport sur le sujet en 2011. Et j'avais émis quelques recommandations fortes. Pour faire vivre nos travaux, nous nous heurtons aux limites des pouvoirs de la délégation, qui n'est pas une commission, et qui, dès lors, n'est pas doté de pouvoirs normatifs et ne dispose pas du droit d'initiative législative.