Celle-ci doit être formalisée par des élections générales en Palestine regroupant la Cisjordanie et Gaza.
Tous, ici, nous voulons la paix, nous voulons absolument sortir de cet intolérable statu quo, en vigueur depuis quarante-sept ans, dû à la non-reconnaissance de la Palestine par Israël. Celle-ci engendre cette violence contre les Israéliens et l’inacceptable antisémitisme dont les métastases se répandent dans tout le Moyen-Orient.
Aujourd’hui, les Palestiniens sont désespérés par tant de violations des engagements pris. Comment pourraient-ils encore croire que du statu quo naisse une solution politique donc pacifique après quarante-sept ans sans résultats, avec même un recul depuis Oslo, sans une intervention déterminée du Conseil de Sécurité, avec pour objectif un État palestinien dont toute la communauté internationale, y compris Israël, a déjà accepté le principe ?
Avec certains collègues du groupe UDI, nous voterons pour la résolution tout en regrettant que, pour quelques raisons sémantiques dérisoires rapportées à l’importance de ce conflit meurtrier, le Sénat n’ait pu trouver une résolution commune surpassant les clivages politiques et conforme à la position du ministre des affaires étrangères. §