Madame la présidente, je voudrais solennellement m’adresser à mes collègues, à vous, monsieur le secrétaire d'État, mais aussi – peut-être avec un peu d’immodestie ! – à nos compatriotes, aux enfants de la République française. L’enjeu de ce débat n’est pas politicien, il n’oppose pas la gauche à la droite. (M. Roger Karoutchi fait un signe dubitatif.)
En effet, comment penser que nous pourrions contribuer à régler le conflit israélo-palestinien si, dans cet hémicycle, des noms d’oiseaux fusent et si nous ne sommes pas capables d’avoir un débat serein sur un enjeu aussi important ? §
Alors que nous examinons cette proposition de résolution, nous sommes de nouveau confrontés à un contexte de violence. Hier soir au Proche-Orient, nous avons assisté à un nouveau drame du conflit israélo-palestinien. Je souhaite que toute la lumière soit faite sur les circonstances du décès en Cisjordanie de Ziad Abou Ein, un ministre palestinien.