Intervention de Didier Guillaume

Réunion du 11 décembre 2014 à 9h00
Reconnaissance de l'état de palestine — Adoption d'une proposition de résolution

Photo de Didier GuillaumeDidier Guillaume :

Toutes et tous, ici, nous sommes pour la paix – je le dis à l’adresse de Christian Cambon. Toutes et tous ici, nous devons lutter contre tous les extrémismes d’où qu’ils viennent et quels qu’ils soient, du Hamas comme des intégristes israéliens ! §

Ceux qui ne cherchent qu’à détruire les autres sous prétexte de religion, d’ethnies ou d’idées sont nos ennemis, les ennemis de notre pays. Car la France est engagée, comme elle l’a toujours été – aujourd'hui plus que jamais –, militairement et politiquement dans le monde pour lutter contre toutes les formes de terrorismes, en Irak, contre Daech, et ailleurs, en Afrique, notamment en République centrafricaine. La France ne peut tolérer que des extrémistes, sous couvert de religion, procèdent à des destructions et tuent des hommes et des femmes. §

La France sera toujours engagée contre toutes les formes de terrorisme.

Au Proche-Orient, nos ennemis sont les fanatiques qui utilisent les populations civiles pour perpétuer le conflit. Imaginons un instant qu’un processus de paix aboutisse enfin : ces extrémistes perdraient tout, car ils ne vivent que de la terreur, ils n’existent que dans et pour la guerre.

Notre vote de ce matin peut contribuer à ce processus en combattant ces individus, en leur montrant que la France est déterminée à faire aboutir la paix.

Les gouvernements français successifs, de droite comme de gauche, n’ont jamais choisi un camp contre l’autre dans le conflit israélo-palestinien. C’est cette position du juste équilibre, encore rappelée par le ministre des affaires étrangères au Sénat la semaine dernière, qui a permis à la voix de la France d’être écoutée dans le processus de paix.

Nous devons conserver ce juste équilibre, indispensable, dans nos débats de ce matin.

Le Sénat est parfaitement légitime à s’exprimer. Il en est ainsi de la plupart des représentations nationales, notamment européennes. Elles doivent le faire, car c'est leur rôle politique d’affirmer des engagements !

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