Permettez-moi d'exprimer ma déception de ne pas être nommée rapporteure sur le projet de loi qui fait suite au travail accompli ces derniers mois sur l'université Antilles-Guyane. J'aurais aimé aller au bout de cette tâche qui s'est avérée difficile et complexe, et sur laquelle je me suis beaucoup investie : je pense notamment à un déplacement sur place assez délicat au cours duquel il a fallu un certain courage politique pour mettre à jour les difficultés sans pour autant enflammer le territoire. J'ai, par ailleurs, le sentiment que M. Grosperrin, avec qui j'entretiens d'excellentes relations, n'était pas forcément demandeur de ce rapport.
Ayant bien conscience que la majorité sénatoriale a changé, je ne souhaite pas monter cette affaire en épingle, mais je trouve que cette façon de faire manque d'élégance. En outre, je ne suis pas certaine que cette reprise en main politique nous garantisse la sérénité qui serait de mise dans les débats à venir.