L'un des principes de la pédagogie réside dans la répétition et l'un des premiers enjeux est de marteler les campagnes d'information. Les actions vis-à-vis du grand public doivent demeurer prioritaires, à l'instar de la journée nationale des donneurs fixée au 22 juin. Cette date est l'occasion pour les personnes de prendre conscience du phénomène et d'amorcer un dialogue avec leurs proches. Ainsi, la question des prélèvements sur donneurs vivants reste peu connue de nos concitoyens et il est nécessaire de les en informer. La proximité doit être privilégiée pour sensibiliser au plus près du terrain les personnes concernées. Les réseaux sociaux doivent être également mobilisés pour cibler un public plus jeune, auprès duquel les opérations de communication peuvent s'avérer difficiles, faute d'une compréhension des problèmes. Ainsi, l'inscription d'un parcours d'éducation à la santé, qui sera évoqué lors de l'examen du projet de loi relatif à la santé, devra impliquer une collaboration féconde entre le ministère de l'éducation nationale et celui des affaires sociales. Il faut ainsi inscrire une cohérence dans le temps qui tienne compte de l'âge des enfants auxquels on s'adresse et qui ne sont pas toujours réceptifs à des questions comme le don d'organe. D'ailleurs, travailler de concert avec les associations, qui sont déjà sur le terrain, est capital pour la réussite des actions de communication destinées à la jeunesse.