Monsieur le président, madame la présidente de la commission des finances, monsieur le rapporteur général, mesdames, messieurs les sénateurs, je ne peux m’empêcher de réagir à ce qui vient de se produire à l’issue de la discussion du projet de loi de finances rectificative pour 2014 et qui me paraît assez surprenant. Bien entendu, j’en prends acte, car cela relève de la responsabilité de chacun.
J’ai entendu M. le rapporteur général, au début de l’examen du texte précédent, se réjouir des apports du Sénat, dont beaucoup avaient été repris par l’Assemblée nationale.
J’ai pu observer que la plupart des amendements présentés cet après-midi ont été adoptés par la Haute Assemblée.
Aussi, je suis fort surpris de constater que le texte est repoussé aujourd’hui, alors qu’il avait été approuvé la semaine dernière !
Pardonnez-moi de le dire ainsi : tout ça pour ça !
Il eût été plus cohérent d’adopter une motion tendant à opposer la question préalable.
Le Gouvernement respecte le fonctionnement du Parlement, mais j’avoue que je n’en suis plus à un sujet d’étonnement près…