Monsieur le secrétaire d’État, je suis surpris de votre surprise !
S’agissant du projet de loi de finances rectificative, que nous venons de rejeter, la situation est invraisemblable ! Voilà un texte qui nous arrive à la dernière minute, qui comporte un nombre incroyable d’articles additionnels, qui aborde des sujets de fond difficiles à traiter, et on nous demande de l’examiner en une seule journée ! Nous avons déposé un certain nombre d’amendements pour faire vivre le débat et nous avons voté le texte modifié en première lecture. Nous attendons les retours de l’Assemblée nationale, nous attendons la commission mixte paritaire, et l’on ne voit rien venir, ou presque rien !
Donnons une deuxième chance au Gouvernement, nous sommes-nous dit, et proposons quelques amendements en seconde lecture. Et que nous répondez-vous, monsieur le secrétaire d’État ? Vous ne nous donnez que des réponses négatives ! Aucune ouverture ! Aucune perspective !
Dans ces conditions, nous ne pouvons pas voter un texte validant la stratégie budgétaire du Gouvernement, alors que nous ne la partageons absolument pas.
Alors pourquoi feignez-vous la surprise ? C’est maintenant à nous de nous étonner !
Vous nous dites, monsieur le secrétaire d’État, que de bonnes nouvelles s’annoncent et qu’il faut être optimiste.