Il ne faut pas mélanger les sujets. Il y a d'une part les appels d'offres privés sur le marché international pour lesquels les entreprises peuvent ne pas être retenues si elles ne sont pas assez bonnes. Il y a, d'autre part, la politique de coopération qui s'appuie sur le principe des aides déliées. Cela signifie que la France abonde en financements, mais que nos contraintes et engagements européens nous obligent à organiser des appels d'offres de dimension européenne, parfois mondiale. Dans ce cas, c'est le moins disant qui remporte le marché. Ce sont les règles européennes de l'aide au développement et nous n'allons pas les changer ici. Nous pouvons en revanche informer les entreprises françaises afin qu'elles aient, à tout le moins, connaissance des appels d'offres.