Monsieur le président je vous remercie d'avoir organisé cette réunion, car, a priori, cette affaire dure depuis quelques mois. Malgré quelques propos lénifiants de la part de ministres, comme le ministre de l'intérieur qui, il y a trois semaines, a dit qu'il suffisait de neutraliser ces drones - il en a donné l'ordre -, finalement les choses continuent.
Je considère donc la réunion d'aujourd'hui avec grand intérêt. J'espère qu'elle aura des suites, car il ne s'agit pas, chacun à notre tour, de tenir des propos plus ou moins rassurants, mais que cela aboutisse. Je vous rappelle que nous avons produit notre premier rapport sur les risques aériens sur les centrales après l'attentat du 11 septembre 2001. Nous avons nous-mêmes organisé un survol illégal en novembre 2011, pour souligner que ces drones peuvent poser un problème. Nous avions à l'époque survolé l'établissement AREVA de la Hague, sans que personne ne s'en émeuve. Nous l'avons immédiatement revendiqué en publiant la vidéo expliquant que c'était nous. Personne n'a entendu. La réalité est que maintenant, à nouveau, cette question se pose. J'insiste sur le fait que nous ne sommes absolument pas responsables de ce qui s'est produit là, bien que cela aurait arrangé tout le monde. Ce n'est pas nous, et nous n'avons aucune idée de qui cela peut être.