Nous assistons là à une course entre le chat et la souris dans laquelle le chat est souvent handicapé par sa morphologie…
Enfin, le quatrième axe concerne le renforcement de la lutte contre le trafic d’armes à feu en Europe.
Cette initiative est particulièrement salutaire et stratégique, mais sa mise en œuvre suppose une très forte coopération entre les polices européennes. Elle nécessite aussi, bien en amont, une meilleure collaboration en matière de politique de ventes d’armes, alors même que la concertation en la matière est à peine embryonnaire.
Que se passerait-il si, demain, la Grèce n’était plus en mesure d’assurer les salaires des membres de ses très imposantes forces armées ? Qu’adviendrait-il des volumes incroyablement élevés d’armes que nos pays, en particulier la France et l’Allemagne, ont vendus à cet État au cours des quinze dernières années ? La question est posée ! Souvenons-nous des trafics d’armes en provenance d’Allemagne de l’Est observés au moment de la réunification allemande.