La lutte contre le terrorisme constituera certainement l’essentiel des travaux du Conseil européen des 12 et 13 février. Il y sera aussi question de la situation issue de l’élection en Grèce, qui relance le débat européen sur la croissance.
Monsieur le secrétaire d'État, vous avez évoqué dans votre propos introductif la mise en œuvre du grand plan d’investissement européen prévu par le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker. D’un montant supérieur à 300 milliards d’euros, ce plan sera de nature, je l’espère, à relancer l’emploi et l’activité.
Des potentialités existent certainement dans ce domaine, et j’espère que le Conseil européen aura l’occasion de les évoquer. Ainsi se tient actuellement à Paris le salon Euromaritime, qui réunit les professionnels de la construction navale. Ayant eu l’occasion de le visiter hier pour prendre le pouls de la profession, j’ai constaté des attentes extrêmement fortes de la part des entreprises pour que la relance de l’investissement intervienne dans la construction navale, en particulier dans celle des navires de pêche.
En la matière, on se trouve au cœur des discussions et les décisions susceptibles d'être prises à Bruxelles – l’Europe a la compétence maritime –, et j’espère que le Gouvernement français entendra appuyer les mesures qui sont nécessaires au renouvellement de la flottille de pêche. Nos marins-pêcheurs travaillent aujourd'hui sur des navires extrêmement vétustes. Les professionnels peuvent rendre les rendre beaucoup plus performants grâce aux considérables progrès technologiques qui sont désormais susceptibles d’être intégrés aux navires de pêche afin d’optimiser l’exploitation économique de ces outils de production.
Il est donc indispensable, monsieur le secrétaire d'État, que le Gouvernement français appuie la possibilité de renouveler au plus vite la flottille de pêche.