Monsieur le secrétaire d’État, je souhaiterais que vous nous apportiez quelques précisions concernant la Grèce.
Vous avez énoncé trois principes concernant la position de la France à l’égard de ce pays : solidarité, responsabilité et unité. Ce sont bien sûr des principes tout à fait louables, que nous ne saurions qu’approuver.
Notre pays est, chacun le sait, créancier de la Grèce à hauteur de 47 milliards d’euros. Nous sommes nous-mêmes un pays endetté, dont la situation économique est peu aisée, c’est le moins qu’on puisse dire. Aussi notre pays ne peut-il se permettre de perdre ne serait-ce qu’une partie de ces 47 milliards d’euros.
Je souhaiterais donc avoir la confirmation de la détermination du Gouvernement à faire en sorte que les engagements pris par la Grèce à l’égard des pays de l’Union européenne, dont la France, soient respectés, de manière que nous puissions avoir la garantie que notre pays ne subira pas de pertes à cet égard.