J'ai des doutes sur la capacité qu'aura le gouvernement de trancher à la fin de 2013 sur le rattachement du réseau sur la base des seuls éléments explicites, ceux de l'expérimentation. Alors à défaut de trouver, dans ses résultats, tous les éléments qui pourraient fonder le choix du gouvernement, ne faut-il pas compléter le troisième rapport par un certain nombre d'études ?
Je pense au besoin d'évaluer de façon précise le coût du rattachement des agents qui seraient transférés à l'EPIC, qu'il s'agisse des personnels expatriés ou de l'administration centrale qui les gèrent ? Avez-vous engagé des discussions avec le ministère sur ce point ? À titre indicatif quel a été le surcoût du rattachement à l'Institut des fonctionnaires qui y ont été détachés ?
Le rapport indique que certaines missions des COCAC n'entrent pas dans le champ des missions de l'Institut Français. Ne vous paraît-il pas utile de proposer des solutions alternatives pour le rattachement de ces missions, dont certaines, effectivement, incombent à d'autres administrations ou établissements ? Faut-il envisager d'étendre les missions de l'Institut Français, de fusionner des établissements ou peut-on procéder par délégation ou par convention ? Travaillez-vous avec le ministère à la solution de ces questions ?
Le rapport indique que la visibilité accrue du réseau, sous le label « Institut français » suscite une appréhension de certaines Alliances françaises ? Qu'en pensez-vous ? Où en est-on de la conclusion d'une convention entre l'Institut Français et les Fédération des Alliances françaises telle que prévue par le contrat d'objectifs et de moyens ?
Enfin, une question brutale mais fondamentale, l'Institut français estime-t-il le rattachement du réseau profitable, voire indispensable, au développement d'une action culturelle extérieure de qualité et si oui pourquoi ? Sous votre impulsion et votre direction, se sent-il prêt à prendre en charge le réseau et à quelles conditions ? Le veut-il vraiment ?