Je constate que l'assistance s'est clairsemée brutalement. C'est sans doute dû à l'aspect surréaliste de la situation : nous parlons de la défense européenne tout en suivant avec beaucoup d'inquiétude les événements de Bangui, en Centrafrique ; nous écoutons M. Lellouche, qui a soutenu pendant dix ans un gouvernement qui n'a absolument rien fait pour faire avancer l'idée de défense européenne. Le chef des armées n'avait pas fait grand-chose non plus... Pardonnez-moi, monsieur le ministre, pour cette question qui n'en n'est pas une. Mais il y a quelque chose d'un peu étrange dans la séance de ce matin.