Quant aux éventuelles redondances entre les délégations de l'agence et les SCAC, la question est délicate. La situation varie beaucoup d'un continent à l'autre. Le potentiel à optimisation est peut-être plus élevé dans les pays où la coopération est ancienne, historique. En tout cas, je dois dire que, après trois ou quatre ans, je mesure les effets concrets du plan de charges : l'agence consacre beaucoup de temps et de frais à des tâches autrefois assurées par les ministères des affaires étrangères et de la coopération ou encore à ce que nous appelons l'appui aux politiques publiques qui recouvre aussi bien la production de connaissance que les partenariats. Ces activités non rémunératrices font sa richesse et servent la diplomatique économique et écologique du Gouvernement ; nous ne pourrions pas les financer si nous n'avions pas le statut de banque. Si l'État décide d'optimiser son réseau, je souhaite une identification précise des ETP et leur comptabilisation. On nous a déjà transféré de nombreuses tâches ...