Je considère qu'il est très important que notre commission suive avec une grande attention les questions relatives à la protection et à la défense des systèmes d'information et je pense que ce rapport, qui intervient après l'excellent rapport de notre ancien collègue M. Roger Romani, permettra de renforcer la sensibilisation de l'ensemble des acteurs mais aussi de l'opinion à l'importance des enjeux.
Concernant toutefois les «capacités offensives», je m'en tiendrai, pour ma part, à la plus grande prudence et j'appliquerai le proverbe selon lequel « moins on en parle, mieux on se porte ».
Je suis donc réservé sur votre proposition concernant l'élaboration d'une doctrine publique sur les capacités offensives.
Comment, en effet, reconnaître publiquement que l'on développe des « capacités offensives », alors que toute intrusion dans les systèmes d'information est illégale au regard de notre législation ?