C'est toute l'ambivalence de la position australienne, à la fois proche et prudente vis-à-vis de la Chine. Les Chinois s'intéressent aux mines australiennes dont les Australiens souhaitent garder le contrôle. D'un côté, les Australiens vendent beaucoup de charbon, accueillent près de 200 000 étudiants chinois dans leurs universités. D'un autre côté, ils sont très soucieux de voir que certaines îles de Mélanésie tombent sous la coupe chinoise. D'où ce souhait que la France reste dans la région, avec ses frégates et patrouilleurs, pour participer au maintien de la stabilité de la zone. Mais il y a aussi une présence américaine, notamment de Marines à Darwin.