La reconstruction de l'Etat malien est une urgence : il est dans un état dramatique. C'est un préalable pour pouvoir bâtir des solutions sécuritaires, ou pour consolider la démocratie, notamment.
Pour nos forces prépositionnées, plusieurs doctrines sont possibles : certaines sont fixes, d'autres pourraient être à géométrie variable, en fonction de l'évolution des menaces. Leur géographie elle-même pourrait d'ailleurs être évolutive. Je me félicite que nos réflexions convergentes sur ce sujet, au sein du groupe de travail « Sahel » et du groupe de travail « Afrique » de notre commission, contribuent à faire du Sénat un partenaire utile pour fixer notre doctrine.