Intervention de Robert del Picchia

Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées — Réunion du 26 octobre 2011 : 1ère réunion
Loi de finances pour 2012 — Mission défense - Audition du général bertrand ract madoux chef d'état-major de l'armée de terre

Photo de Robert del PicchiaRobert del Picchia :

S'il devait y avoir une réduction importante des crédits budgétaires de nos armées, où pourriez vous faire des économies ?

Général Bertrand Ract Madoux, chef d'état-major de l'armée de terre - Comme j'ai pu le dire dans mon propos introductif, je ne suis pas pleinement satisfait du fonctionnement des réserves de l'armée de terre. Nous avons des enveloppes budgétaires trop limitées mais surtout, la gestion de ce budget est inadaptée à la spécificité de la réserve. Je souhaiterais donc qu'on puisse consacrer un peu plus d'argent aux réservistes. Les armées ont vraiment besoin de ce complément opérationnel et de ce vecteur d'influence. D'autant que je constate que ceux-ci ont également souffert de l'impact des restructurations.

Pour ce qui est des économies, dites moi de quel montant vous souhaitez réduire le financement des armées et je vous dirai ce que nous devrons enlever... Cela pourra alors aller jusqu'à l'abandon de certaines capacités. Mais un jour nos diplomates ne pourront plus s'appuyer sur l'outil militaire pour porter la voix de la France. L'armée allemande pèse assez peu en tant qu'outil dans les relations internationales, en revanche l'Allemagne a d'autres moyens de se faire entendre, que nous avons, sans doute, moins... En 2011, les dépenses de défense sont tombées à 1,56 % du PIB.

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