La diplomatie française reste viscéralement attachée à la défense de la francophonie. Les textes circulent dans les deux langues, notamment les conclusions du conseil. Certains documents de travail sont en anglais pour aller plus vite dans les débats, mais nous veillons au respect du français !
Concernant le « fonds consulaire », il reste pour l'heure une bataille à mener! Pour les situations de crise, un fonds existe, le MIC (monitoring and information centre), avec un mécanisme de remboursement en cas d'évacuations massives lors de situations de crise. C'est en revanche plus compliqué pour les opérations courantes, comme un accident de car. On souhaiterait au minimum pouvoir mettre en place un formulaire de remboursement des sommes engagées par les bénéficiaires ou leur État d'origine. Pour l'instant, l'opposition est britannique, et c'est plus un refus idéologique parce que sur le fond, ils auraient aussi à gagner à la mise en oeuvre de ce fonds. Pour ce qui me concerne, je pense que les choses vont prendre du temps, mais qu'elles vont évoluer, en particulier avec la mise en place de la prochaine Commission, si on s'oriente vers une approche plus globale, dans sa composition, des relations extérieures de l'Union.