Intervention de Jacques Gautier

Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées — Réunion du 12 octobre 2011 : 1ère réunion
Loi de finances pour 2012 — Mission défense - Audition de l'amiral bernard rogel chef d'état-major de la marine

Photo de Jacques GautierJacques Gautier :

Permettez-moi de vous adresser mes félicitations pour votre nomination et vous présenter tous mes voeux de succès dans vos nouvelles fonctions.

Je souhaiterais d'abord connaître votre vision de la stratégie maritime de la France. La France, qui est la deuxième puissance maritime et qui est présente sur tous les océans, a-t-elle une véritable stratégie maritime ?

S'agissant de la rénovation des avions de patrouille maritime (ATL2) à laquelle la marine nationale est très attachée, je crois savoir que cette opération a un coût très élevé. On parle de plus d'un milliard d'euros. Est-ce que vous avez étudié les solutions alternatives possibles comme l'utilisation de drones MALE ou encore d'appareils de type CASA235. Je sais que Airbus Military a développé ce type d'appareils pour le Chili et que le délégué général pour l'Armement, M. Laurent Collet-Billon, a eu l'occasion de les voir sur les chaînes de montage à Séville. Or il semblerait qu'il ait été favorablement impressionné.

Concernant les drones navals, le chef d'état-major des armées, l'Amiral Edouard Guillaud, a évoqué, lors de son audition devant la commission, les essais en cours sur le patrouilleur hauturier l'Adroit, produit par DCNS et mis à la disposition de la marine nationale. Est-ce que vous disposez d'études précises concernant la possibilité de déployer de tels drones, ainsi que leur coût.

Pour ce qui est de l'opération Atalanta de lutte contre la piraterie maritime, cette opération de l'Union européenne coûte très cher. Nous avons autorisé l'embarquement de fusillers marins à bord de certains navires marchands ou de pêche. J'ai appris ce matin que l'Italie nous emboîtait le pas. Fait-on payer ces surcoûts aux armateurs ? Quel est votre sentiment sur le recours éventuel, en ce domaine, aux sociétés militaires privées ?

Enfin, est-ce que la marine nationale a fait définitivement le deuil du second porte-avions ?

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