Intervention de Jean Desessard

Réunion du 12 novembre 2014 à 14h30
Financement de la sécurité sociale pour 2015 — Articles additionnels après l'article 1er

Photo de Jean DesessardJean Desessard :

Il n’en parle pas, il reste très vague ! Il n’y a pas à la fin du rapport Lefebvre de politique centrale ou de réforme fiscale qui soit proposée. De nombreux points sont abordés, mais le rapport conclut que ce n’est pas peut-être pas le moment de le faire et que l’on verra plus tard. Si cela, c’est une stratégie ! Vous nous dites d’aller jusqu’au bout de notre logique ; en l’occurrence, c’est plutôt petit bout par petit bout qu’avance le rapport Lefebvre.

Vous admettrez, monsieur le secrétaire d’État, que les dix milliards d'euros résultent d’une simulation que vous avez faite et que, en changeant les paramètres et les taux, on peut obtenir plus, en euros constants. C’est d’ailleurs ce que nous avons fait, nous les écologistes, dans notre simulation ; celle-ci est sans doute moins bonne que celle de Bercy, mais, dans cette dernière, il semblerait qu’il manque deux milliards d’euros quelque part, que l’on doit trouver ailleurs ! En tout cas, cette somme de dix milliards d’euros, on pouvait la retravailler, avec d’autres taux.

Vous nous dites que nous sommes pénibles à revenir ainsi sur des idées que nous avons déjà défendues. Toutefois, c’est le principe de la politique, monsieur le secrétaire d’État ! Nous avons tout de même le droit de défendre avec constance nos idées.

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