Je vous en remercie, mais moi, je ne vous interromps pas. C’est toute la différence !
Par ailleurs, les arguments de M. le secrétaire d’État sont recevables. Si cette proposition aboutissait à un déficit supplémentaire, ou à des recettes en moins, de l’ordre de 10 milliards d’euros, nous retomberions toujours sur le même problème, c’est-à-dire que nous financerions de la consommation.
En effet, il s’agirait cette fois d’une relance par la consommation, et non par l’investissement, ce qui est tout à fait différent. Je crois personnellement, et cela n’engage que moi, que cette suggestion serait plus préjudiciable que profitable à l’économie française.
Enfin, si je puis comprendre tous les arguments en faveur de la justice sociale, de la politique économique et du réglage de la politique macro-économique, il en est un que j’admets moins, pour une raison toute simple : le Sénat n’est pas l’arbitre ou la chambre notariale chargée de vérifier la tenue des engagements de tel ou tel.