Nous reprenons nos auditions consacrées au budget de la défense dans le projet de loi de finances pour 2015 ; l'audition du chef d'état-major de la marine va conclure ce cycle.
Amiral, nous vous souhaitons la bienvenue au sein de notre commission, que vous connaissez bien déjà, mais que retrouvez pour la première fois dans sa composition renouvelée le mois dernier.
L'année 2015 - c'est une idée dont nous nous sommes pénétrés, d'audition en audition - sera sans doute une « année-test » pour la loi de programmation militaire. Le Général de Villiers a parlé d'« année de vérité ». Comment appréciez-vous cet horizon proche et, au-delà, le devenir de la programmation militaire, rapportée aux prévisions budgétaires ?
Le contexte est marqué par des restructurations auxquelles la marine, l'année prochaine, n'échappe pas : même si les implantations navales sont déjà concentrées, principalement, autour des ports de Brest et de Toulon, le ministre de la défense, le 15 octobre dernier, a annoncé - je le cite - une « rationalisation poussée » des structures de la marine. Qu'en sera-t-il exactement ?
Au-delà des aspects budgétaires qui justifient cette audition, nous serons bien sûr attentifs à ce que vous pourrez nous dire des opérations extérieures (OPEX) dans lesquelles - on ne le dit pas toujours - la marine se trouve mobilisée. Par avance, je vous remercie pour les éclairages que vous allez nous donner.