Je m'associe aux félicitations sur ce travail dont la réalité historique y est décryptée dans sa complexité et où des mesures et procédures vertueuses sont proposées aux pouvoirs publics. Sans aller vers un texte de loi, ni vers la publication d'un rapport d'information, nous pouvons peut-être reprendre quelques suggestions. Ainsi, dans le cadre de mon rapport budgétaire, je n'exclus pas de reprendre une proposition qui me semble particulièrement intéressante sur l'activation des processus de récolement sur lequel nous sommes en retard. En réaction aux remarques de notre collègue Jacques Legendre, j'ai une inquiétude sur le risque de ne pas tétaniser l'action publique vertueuse par une volonté affichée de tout embrasser, voire de tout confondre. Il existe une spécificité évidente de la spoliation des familles juives par les nazis, même si elle ne doit pas occulter la provenance des oeuvres d'art dans les musées de façon plus générale. On peut aussi s'interroger sur la période coloniale et sur les périodes de guerre. Encore une fois, à vouloir être trop vertueux, on risque l'immobilité. Je note que cette communication porte surtout sur les collections de peintures. Or, je pense qu'il y a pu avoir aussi spoliation d'objets mobiliers dont certains sont encore plus difficiles à identifier comme des objets sériels.