Tant mieux ! La COP21 sera très structurante : nous pourrons nous engager à financer des projets ayant un impact positif sur le climat, d'où l'importance du 50 % climat que j'ai évoqué. Cela concernerait des pays importants dans la dynamique de négociation. La thématique de la ville durable mobilise divers acteurs non étatiques. Le financement du développement doit prendre en compte cette dimension.
Nous participons à l'International Development Finance Club (IDFC) dans lequel on retrouve la BNDES brésilienne, la DBSA sud-africaine, la Caisse de dépôt et de gestion marocaine et la KfW : plus de 55 milliards de financements ont des co-bénéfices climat. Un de nos objectifs est d'amener nos co-bailleurs à s'engager sur le long terme. Je vous ferai passer une note sur cette question. Enfin, nous développons des réflexions méthodologiques pour accompagner les plans climat non plus à l'échelle des pays mais aussi à l'échelle des territoires.