L'amendement n° 1, que j'ai déposé, à titre personnel, avec mon collège Michel Billout, est, mot pour mot, celui que je vous avais soumis la semaine dernière en tant que rapporteure. Il vise à proposer une rédaction alternative de l'article unique du texte, tendant à permettre une réhabilitation morale, symbolique des fusillés, plutôt qu'une réhabilitation juridique. En conséquence, elle ne prévoit pas l'attribution à ceux-ci de la mention « mort pour la France ».
En revanche, cette rédaction autoriserait l'inscription des noms des fusillés sur les monuments aux morts, ce qui, dans les faits, se pratique déjà.